JUMP TO CONTENT

Open and close mobile menu

back
FR
FR

Insights Rencontrez Chris Harman

Dans le cadre de notre campagne #nosgensvotreréussiteavecpassion, cette semaine, nous avons rencontré Chris de notre équipe Ingénierie numérique.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours professionnel?

J’ai obtenu mon baccalauréat en génie civil en 2003 de l’Université Auburn, aux États-Unis. Peu après avoir obtenu mon diplôme, je me suis joint à une petite entreprise de génie urbain de Birmingham, en Alabama, en tant qu’ingénieur en formation. 

En 2005, j’ai déménagé à Londres, au Royaume-Uni, et j’ai travaillé pour une entreprise de génie civil où j’ai pris en charge le service de drainage et d’infrastructure. Au printemps 2010, je suis devenu ingénieur agréé et membre de l’Institution of Civil Engineers. Quelques mois plus tard, je me suis joint à Atkins en tant qu’ingénieur civil, où j’ai travaillé au sein de la division de l’ingénierie et des grands projets. J’ai participé à plusieurs grands programmes comme le Parc olympique et le projet Crossrail, à Londres, ainsi que l’aéroport international Roi-Abdelaziz de Djeddah, en Arabie saoudite, où je me suis fait connaître en raison de la modélisation 3D et la prestation numérique.

Au début de 2012, je suis retourné à Atlanta, en Géorgie, aux États-Unis. L’année suivante, je suis devenu ingénieur professionnel agréé. Je me suis spécialisé dans les projets aéronautiques jusqu’en 2018, année où j’ai accédé à mon poste actuel en technologie de conception d’entreprise. ​

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir ingénieur? 

J’étais déchiré entre les sciences de l’environnement et le génie lorsque je me suis inscrit à l’université. Mon conseiller universitaire m’a dit qu’il serait plus facile de passer du génie aux sciences plutôt que le contraire, alors je me suis inscrit en génie civil. Après avoir suivi certains cours obligatoires, j’ai trouvé plaisir dans les sections coniques, la physique et l’ingénierie à plus grande échelle. Les séquences et les séries, l’électromagnétisme et la chimie nécessitaient tous trop d’exactitude. Je préfère la géométrie traditionnelle parce que je suis beaucoup plus à l’aise avec l’idée d’avoir des choses à moins d’un pied qu’un nanomètre.

Quel est le projet le plus intéressant sur lequel vous travaillez?

Je travaille sur les projets de tout le monde, ce qui signifie que je travaille sur une panoplie de choses géniales. Un projet qui me passionne vraiment en ce moment, c’est l’intégration de réalités étendues comme la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) dans nos processus de réalisation. Le travail à distance et la chute des obstacles à l’entrée (Question 2 pour 300 $!) signifient que nous devons et pouvons adopter de nouvelles façons de collaborer. Si vous voulez essayer la RV ou la RA dans le cadre de vos projets, c’est le meilleur moment pour vous y mettre!

Selon vous, qu’est-ce qui a influencé le plus votre développement de carrière jusqu’à maintenant?

La juxtaposition de deux postes très différents que j’ai occupés.

Le premier est lié au temps que j’ai passé dans une petite boutique familiale à Birmingham après avoir terminé mes études. Nous imprimions sur du mylar et faisions des reproductions à l’aide d’un appareil à faux-trait – je peux encore sentir l’ammoniac! Mon patron voulait que j’aligne toutes les copies mylar avant une soumission et me demandait si elles étaient exactes avant de les estampiller. Nous ne publiions pas de révisions et nous ne livrions pas en retard.

Le deuxième poste, c’était lorsque je travaillais pour la division Grands projets. L’un des postes les plus intéressants de ma carrière a été de me déplacer entre les bureaux de mégaprojets à Londres et de m’attaquer aux problèmes. J’ai appris qu’il n’y a pas vraiment de questions stupides et que la meilleure façon d’apprendre à faire quoi que ce soit, c’est de le faire, puis de déterminer comment s’améliorer en cours de route.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu? De qui venait-il?

Alors que je dirigeais le service des infrastructures à mon premier emploi à Londres, j’essayais de jongler plus de 30 projets et réalisations. J’ai redoublé d’efforts et travaillé plus tard pour suivre la cadence. Mon gestionnaire de l’époque m’a demandé de m’asseoir et il m’a dit : « Vous ne couperez jamais cet arbre avec une hache émoussée. Je sais que cela ne semble pas correct, mais si vous vous arrêtez pour l’aiguiser un peu, vous parviendrez à le couper plus rapidement que si vous continuez ainsi. »

Il m’a montré comment établir un programme avec des tâches que je pouvais déléguer et suivre au lieu d’essayer de composer avec une lourde charge de travail. J’ai appris que si vous essayez de tout faire vous-même, vous ne pourrez jamais en faire autant que vous voulez.

Quelle est votre citation préférée et pourquoi?

« Pour répéter les paroles mémorables de Jean-Paul Sartre, “Au revoir, gopher”. » 

Carl Spackler 

J’adore cette citation parce qu’elle nous rappelle que si ce n’était pas de l’éventualité de notre décès, nous ne nous arrêterions jamais. Décider d’être ceci ou cela, c’est d’affirmer la valeur de nos choix. En choisissant, nous engageons non seulement nous-mêmes, mais toute l’humanité, qui est dans une guerre sans fin avec les spermophiles.

Racontez-nous un fait amusant sur vous-même.

J’ai joué au frisbee de compétition pendant de nombreuses années. Bien que le jumelage des mots « compétition » et « frisbee » puisse sembler étrange, le sport est rempli de gens doués athlétiquement et qui aiment s’amuser. Dans la plupart des tournois, les officiels ne sont pas présents. Au lieu de cela, les joueurs décident eux-mêmes si une faute a été commise et s’ils veulent la contester. De cette façon, les joueurs jouent à « ce qui est légal selon les règles » et non à « si l’arbitre ne le voit pas, c’est légal ». Il n’y a pas de meilleure façon de comprendre jusqu’où on peut aller pour gagner que d’être obligé de se surveiller soi-même vers la victoire.